[Retour sur] Le CFIA, un salon de reprise3 min read

Après une année d’échanges virtuels, les professionnels du monde agroalimentaire se sont retrouvés au CFIA, du 9 au 11 juin derniers. Il s’agissait du premier salon professionnel à ouvrir ses portes aux visiteurs en présentiel, dans un dispositif sanitaire adapté. Si le salon n’a pas connu l’affluence des éditions précédentes, des contacts intéressants ont eu lieu. Le plateau Usine Agro du Futur a pu présenter une offre qualitative avec la présence de l’ensemble des partenaires et la ligne de production en transitions en fonctionnement. 

Challenge relevé ! Lors du dernier CFIA qui s’est tenu du 9 au 11 juin, BDI, Valorial et tous leurs partenaires ont pu présenter le dispositif de l’Usine Agro du Futur. En plus d’un espace avec l’ensemble des partenaires de l’innovation, un village Foodtech avec des entreprises innovantes et le showroom avec ses démonstrateurs et sa ligne de production en fonctionnement, le plateau a reçu une affluence conséquente même si moins importante que les éditions passées. Des contacts qualifiés se sont néanmoins noués. On note aussi de nombreux projets d’investissement dans le secteur, globalement moins impacté que d’autres par la crise du Covid. 

Comme le souligne Sébastien Gillet, directeur du salon : « Nous aurions voulu avoir davantage de visiteurs et de rencontres, mais renouer avec la vie normale prend du temps. Cette édition confirme que les rencontres physiques, humaines, restent une priorité pour le développement économique et la croissance de notre pays ».

« Un concentré de veille, des arguments solides »

Les solutions proposées par la ligne de production sur les différents enjeux auxquels sont confrontés les professionnels de l’agroalimentaire ont particulièrement retenu l’attention. Alan Le Goulven, directeur industriel de Brasserie de Bretagne, explique : « cette ligne de production offre un concentré de veille sur les solutions permettant de répondre à différentes problématiques que nous rencontrons telles que la suppression du suivi papier, la fiabilité de la traçabilité et du process, l’aide à la prise de décision via l’intelligence artificielle. Cela me permet aussi de trouver des arguments solides pour que la direction financière valide des choix d’achats qui aideraient à répondre à nos problématiques ».

A l’écoute des besoins du terrain

Jean-Bernard Guyot, chef de projet sur les sujets de performance industrielle à l’ABEA (qui fédère 200 sites et entreprises du secteur en Bretagne, environ 50 000 salariés) abonde : « les industriels ont de vraies attentes sur le sujet de l’Usine du Futur. Parfois le concept semble complexe à appréhender, notamment pour les petites structures. Mais les enjeux se multiplient en termes humains (gestion de la pénibilité, aide à la prise de décision, besoin de digitaliser pour attirer les jeunes générations et faire monter les collaborateurs en compétences et en polyvalence…), de traçabilité, de maîtrise de consommation d’énergie, de performance et de compétitivité ».

La ligne de production proposée au CFIA « est construite en partant de l’écoute des besoins donc très inspirante pour nos adhérents », conclue-t-il.

Ce travail de fond mené par BDI, en partenariat avec Valorial, s’inscrit dans les missions confiées par la Région Bretagne. Le RDV est d’ores et déjà pris pour mars 2022 et la prochaine édition !

? En attendant, retrouvez l’Usine Agro du Futur et l’ensemble des solutions proposées par les partenaires qui la composent en vidéos?

Les vidéos de l'Usine Agro du Futur