le port de brest sera pilote lors du projet RED II Ports
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REDII ports : le port de Brest, site pilote pour l’utilisation de l’hydrogène et l’ammoniac renouvelables3 min de lecture

BDI et la Région Bretagne intègrent le projet européen RED II Ports, approuvé en septembre 2022, pour engager la transition énergétique des ports régionaux. En Bretagne, c’est le port de Brest qui fait partie des 13 infrastructures européennes retenues dans le cadre de cette coopération financée par le programme Interreg Mer du Nord pour évaluer la mise en place de cinq technologies de carburants alternatifs et d’énergie propre pour navires et ports. Grâce aux différentes expertises de BDI, l’infrastructure finistérienne pilotera l’étude sur l’hydrogène et l’ammoniac renouvelables.

 

Un port breton parmi les membres de REDII Ports

BDI fait partie des 16 partenaires intégrés au projet RED II Ports, constitué d’autorités portuaires, de scientifiques et de partenaires business et dont le chef de file est le port de Skagen, au Danemark. BDI accompagne le port de Brest, dont la Région Bretagne est propriétaire. Treize sites portuaires européens font ainsi partie de ce nouveau réseau à la pointe sur les questions de la transition énergétique et du transport maritime décarboné.

 

Jusqu’à 2025, la structure finistérienne servira de pilote pour l’hydrogène et l’ammoniac renouvelables. Des études spécifiques y seront portées par la Région Bretagne. Elles fourniront des éléments opérationnels concrets en réponse aux ambitions des politiques publiques de la Région en la matière.

 

En tant qu’agence conductrice de la feuille de route hydrogène renouvelable de la Région Bretagne, BDI mettra à disposition ses différents domaines d’expertise tout au long du projet. BDI interviendra notamment dans la cartographie de l’écosystème portuaire brestois et dans la mise en place d’une plateforme facilitant les opportunités de partenariats et de business pour la filière.

 

REDII dans les ports du Nord de l’Europe

Financé par le programme Interreg Mer du Nord, le projet REDII Ports a pour objectif de déterminer quelles technologies d’énergie renouvelable pourront être mises en œuvre dans les infrastructures portuaires afin de rester pertinentes et compétitives dans un marché logistique européen et mondial en évolution. 

 

À travers ce projet, l’Union européenne entend répondre aux défis stratégiques d’adaptation aux changements structurels de l’organisation des routes maritimes, mais également d’autonomie et de diversification énergétique.

 

Durant trois ans, les ports européens retenus dans le cadre du projet étudieront la mise en place de cinq technologies de carburants alternatifs et d’énergie propre pour navires et ports :

 

  • bio-diesel ;
  • hydrogène ;
  • méthanol/ammoniac renouvelable ;
  • courant d’air et batterie ;
  • productions hydrolienne, houlomotrice, solaire et hydro-électrique en zones portuaires

 

À l’issue de cette étude, les résultats détermineront les conditions d’une stratégie permettant à plus de 250 ports de devenir des tremplins pour le développement de nouvelles énergies vertes.

 

Un projet pour développer les énergies renouvelables et leur utilisation à l’échelle européenne

Le projet de coopération européenne RED II Ports s’intègre dans le cadre de RED II, une directive européenne relative à la promotion de l’utilisation de l’énergie produite à partir de sources renouvelables.

 

Publiée le 22 décembre 2018, elle définit ainsi un cadre européen commun afin de favoriser le développement des énergies renouvelables. À horizon 2030, l’Union européenne a pour objectif d’intégrer 32% de ces énergies vertes dans sa consommation énergétique finale. 

 

Crédit photo : Frédéric Le Mouillour