Interview

Marque Bretagne : Un atelier pour parler emballages et éco-conception3 min de lecture

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Dans le cadre du Parcours Transition(S) de la Marque Bretagne, BDI, en lien avec le Comité Régional du Tourisme (CRT), propose un atelier Emballages, antigaspi & éco-conception, sur la loi Anti-Gaspillage pour une Economie Circulaire (AGEC). Il aura lieu le 15 juin à Vannes. Il vise à contraindre les entreprises à limiter leurs déchets, à préserver les ressources naturelles, la biodiversité et le climat. Cela oblige les entreprises, notamment celles du secteur agroalimentaire, à innover et trouver de nouveaux moyens pour conditionner leurs produits. Trois intervenants animeront cette journée avec un focus sur l’agroalimentaire : Guillaume Briend, responsable du programme Agretic chez BDI, Alan Fustec, dirigeant de Label Lucie et Fabrice Zirotti de chez O2M Conseil. Ce dernier revient pour nous sur les enjeux développés par la loi. 

Pour qui ?

Cet atelier s’adresse autant à des dirigeants d’entreprise, des personnes en charge des projets RSE, des ingénieurs emballage. Chacun peut en tirer ce dont il aura besoin pour son métier ou pour envisager des projets qui réduisent les impacts environnementaux de leurs produits ou de leurs emballages. On fera un focus sur l’industrie agroalimentaire et la loi AGEC.

Quels sont les enjeux posés par cette loi AGEC ?

Cette loi, basée sur l’éco-conception, l’économie circulaire et l’anti-gaspillage, date de 2020. Elle embrasse beaucoup de domaines et notamment la fin des emballages plastique à usage unique.

Cette loi pose un enjeu de taille car le plastique a des vertus reconnues dans le domaine alimentaire. Les alternatives peuvent être dures à trouver. C’est un défi, à plusieurs titres, pour les industriels :

  • Un défi économique : les alternatives peuvent engendrer des surcoûts.
  • Un défi technologique : remise en question de certaines installations de conditionnement, investissements à envisager.
  • Un défi d’image : les consommateurs appellent de leurs vœux ces changements.

Comment les industriels peuvent-ils aborder ces défis ?

Il ne faut pas tarder à s’en préoccuper. Cela peut commencer par assister à ce type d’atelier. Citeo propose également des animations et délivre de nombreuses informations, notamment sur la substitution de matériaux. Il faut se faire accompagner par des cabinets comme le nôtre et/ou s’appuyer sur les fabricants d’emballage pour savoir ce qu’il est possible de faire.

« C’est un processus long dans lequel on doit s’engager »

Tout ne se fera pas du jour au lendemain. C’est un processus long dans lequel s’engager, une fusée à plusieurs étages. Un exemple : j’ai travaillé sur la substitution des barquettes de poisson et de viande pour un grand distributeur français. L’idée était de passer de polystyrène en matériaux naturels. Une fois la solution trouvée, un nouveau défi était lancer. Le film qui englobe les barquettes et l’étiquette devaient être bio-compostables. En clair, les avancées se font au fur et à mesure des essais. Le tout est de commencer !

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