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Bretagne Sailing Valley : des entreprises prêtes à rebondir3 min de lecture

Les données économiques mises à jour.

Une étude menée cet été par Bretagne Développement Innovation et le programme Eurolarge Innovation sur le secteur de la voile de compétition pose un constat clair. Après les nombreuses incertitudes engendrées par la crise sanitaire, le secteur se tient prêt à relever les défis qui se présentent à lui. L’étude réalisée par BDI et le programme Eurolarge Innovation auprès des 210 entreprises montre une baisse de chiffres d’affaires anticipée pour cette année mais un impact plutôt faible sur les emplois. Ces données actualisées ont été présentées aux journalistes lors d’un voyage de presse, à l’occasion du Défi AZIMUT.

A l’occasion du Défi Azimut 2020, et à deux mois du départ du Vendée Globe, le programme Eurolarge Innovation porté par Bretagne Développement Innovation a interrogé les 210 entreprises bretonnes de la filière. Objectif de cette enquête : actualiser les données économiques publiées en 2018 et prendre le pouls des entreprises de la Bretagne Sailing Valley.  Architectes, constructeurs, fabricants de gréements et d’appendices et d’électronique embarquée…ont été interrogés sur l’impact de la crise de la COVID-19 sur leurs activités.

210 entreprises, 28 métiers

210 entreprises (industries, commerces et services) ont été recensés.
▪ Les activités associées font appel à 28 métiers différents (architecture et construction navale, informatique, accastillage, appendices, voilerie…)
▪ Ces entreprises réalisent en 2019 un chiffre d’affaires de 348 millions d’euros dont 83,5 millions d’euros HT estimés, exclusivement pour la voile de compétition (+16% de progression estimée entre 2018 et 2019)
2 355 salariés y travaillent dont 980 dans le secteur de la compétition.

Des entreprises implantées sur d’autres marchés

Ce graphique présente l'implantation des entreprises

Les savoir-faire et les technologies de pointe développées pour la voile de compétition sont autant de leviers d’innovation pour d’autres filières : le nautisme, l’aéronautique, le naval, les matériaux composites, la défense, les navires à propulsion vélique…

L’impact de la crise du COVID-19

▪ Une baisse du chiffre d’affaires de – 20% est anticipée en 2020.
▪ Impact sur l’emploi en 2020 : estimé à -3%, principalement sur les emplois temporaires.

ce graphique évoque l'impact de la crise sanitaire sur la stratégie de développement des entreprises

Focus sur les écuries et projets sportifs

2020 06 19 – Port La Foret – Stage entrainement IMOCA – ©Eloi Stichelbaut – polaRYSE / IMOCA

Plus de 200 écuries et projets sportifs actifs en voile de compétition sont localisés en Bretagne (dont 21 en IMOCA) :

▪ Leur budget global de fonctionnement annuel hors construction du bateau est estimé à 58M€.
▪ 85% de ce budget est dépensé sur le territoire breton
▪ Cette activité génère + de 320 emplois dont environ 120 temporaires >> Source étude complémentaire auprès des écuries de courses (2018)

« Faire face ensemble aux défis »

« Notre but est de réunir les compétences pour faire face ensemble aux défis de la filière comme l’émergence d’innovations durables, l’ouverture à l’international et la diffusion des technologies dans d’autres secteurs industriels »,
Carole Bourlon, responsable du programme Eurolarge Innovation, basée à Lorient.